sexta-feira, 13 de janeiro de 2012

Charlotte Casiraghi e Gad ElMaleh in love


Fonte /Paris Match n destin comme tout tracé, sur les rails de la facilité. Si bien que Charlotte n’aurait plus eu à parler. Ses mains à sa place auraient dit l’avenir. Le sien et celui du Rocher, à la fin. Un éclat ­aurait suffi. Pendant qu’elle franchissait les obstacles, cavalière concentrée, ses ­admirateurs attendaient qu’elle enlève ses gants. Guettaient une bague nouvelle à son doigt, une pierre qui l’aurait déclarée fiancée. Bientôt mariée, princesse rangée, déjà… casée. C’était le 2 décembre à Paris, dans l’arène de Villepinte, pendant un concours hippique. Devant les centaines de spectateurs du Gucci Masters. On est loin de l’image de la fillette brutalement privée de père qui avait marqué si fort. Charlotte avait 4 ans, en 1990. L’accident dans lequel périt Stefano Casiraghi bouleverse le monde entier. Les tragédies figent les souvenirs. Le temps a passé.

Dans les yeux de ceux qui la chérissent, Charlotte grandit, embellit, mais pas au-delà de la jeune fille, avec ce que cela suppose de fragilité. Trésor en devenir sur lequel il faut veiller. Il n’est pas question d’indépendance, encore moins de fantaisie. Jusqu’au week-end de Villepinte.

Pour devenir une femme, il
fallait à Charlotte un coup de foudre
Ce 2 décembre 2011, ce qui brille sur sa peau, ce n’est pas un diamant, mais une larme. Parce qu’elle a échoué sur la piste de Villepinte. Quand Charlotte craque, Caroline se précipite vers elle. Une mère une fille et la consolation… Charlotte se ressaisit, sèche ses larmes. Mais son visage reste fermé. Sur le ­paddock, face au public, elle refuse son sourire. Mâchoires serrées, le téléphone collé à l’oreille.

Le lendemain, Charlotte est remontée en selle. Joues roses, sourire aux lèvres. Plus de larmes, plus de crispation. Elle stupéfie le public, parce qu’elle serait grimée en reine zinzin du disco. Au premier abord sans doute, mais le changement est plus profond, plus radical. Elle s’est payé le luxe de remporter sans fanfaronner l’épreuve amicale de l’après-midi, de poser avec bonne humeur pour les photographes avant de s’en aller trinquer avec ses amis. Charlotte a fait basculer sa vie. Pour devenir une femme, il lui fallait un coup de foudre. On se souvient soudain qu’elle a déjà 25 ans.

Depuis 2007, Alexandre Dellal était, d’une ­princesse à peine éclose, étudiante brillante, modèle d’élégance, héritière timide mais gracieuse du glamour monégasque, le compagnon adéquat. Mais la passion ne vit pas d’adéquation.

Les rencontres sont le fruit du hasard. Lors d’un banal dîner chez des amis communs. C’était au début du mois de décembre. Gad Elmaleh est présent ; il enchante et son ­humour est ravageur. C’est irrésistible. Charlotte a de l’esprit et le charme gracieux des femmes qui plaisent à Gad, élancée, brune, classieuse. Plus qu’il n’en faut pour se séduire en un instant. Au point de ne plus se quitter.

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